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Un enfant ne joue *jamais* seul... sauf si nous l'accompagnons

  • guidanceparentale5
  • 2 juin
  • 1 min de lecture

Ou comment votre disponibilité d’aujourd’hui est le jeu libre de demain 


Chers parents,  Il est 18h, vous rentrez du travail, la maison est sens dessus dessous, le repas est à faire et votre enfant vous regarde avec ses grands yeux : "Tu veux jouer avec moi ?"  


Et là, on respire. Parce qu’on l’aime, mais qu’on n’a pas là tout de suite l’énergie d’ouvrir une boîte de Kapla, de créer une ferme en Playmobil ou de refaire le scénario de La Reine des neiges.  Alors non, il n’y a pas de miracle : un enfant ne sait pas jouer seul par défaut. Le jeu libre, l’autonomie, l’imagination… tout ça, ça s’apprend. Et comme souvent chez les enfants, ça s’apprend d’abord en lien. 


Pour jouer seul, il faut d’abord avoir appris à jouer. 


C’est une acquisition qui se fait dans la relation avec vous. Pas tous les jours pendant deux heures, mais dans une régularité, dans une forme de rituel : "On commence ensemble, je reste un peu, et ensuite je te laisse faire."  


Deux éléments essentiels à penser : 

• Votre posture : suis-je dans l’interaction ? dans l’observation ? Est-ce que je le guide ou est-ce que je le laisse explorer ? 

• Le choix des jeux : pas besoin de remplir la maison. Trop de jeux, pas assez combinables, et on se retrouve avec un enfant qui ne sait plus par où commencer. À l’inverse, quelques jeux simples, ouverts, évolutifs, adaptés à l’âge de l’enfant, peuvent offrir des heures d’inventivité. 


Un lieu de jeu pensé pour l’enfant… et pour l’adulte. 

Créer un coin jeu agréable, accessible, sans pour autant transformer le salon en salle de motricité. C’est possible. Et c’est même souhaitable, pour l’équilibre de toute la famille.  C’est souvent au fil de nos échanges en guidance parentale que nous abordons ces questions-là : comment être disponible à l’enfant, de manière ponctuelle mais qualitative ? Comment cette disponibilité affective vient nourrir sa sécurité intérieure, et donc, à terme, son autonomie dans le jeu ?  Et là, quelque chose de beau se passe : les parents observent autrement, voient leur enfant plonger dans son univers avec plaisir, et leur propre quotidien s’alléger. Ce n’est plus une injonction de "jouer avec moi", mais une invitation à le voir s’épanouir, en toute liberté.  


À bientôt pour un nouveau partage, 

 

 
 
 

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